Les plus grosses vagues du monde exercent depuis toujours une attraction quasi magnétique sur les amateurs de sensations fortes, mais aussi sur tous ceux fascinés par la puissance brute de l’océan. Chaque année, des milliers de spectateurs et surfeurs professionnels parcourent le globe à la recherche de ces montagnes aquatiques impressionnantes, où beauté et danger se confondent dans un spectacle hors norme. Que ce soit la vague monumentale de Nazaré, au Portugal, ou encore l’effrayante Jaws à Hawaï, chacune de ces géantes possède sa propre histoire et ses propres défis.
Mais pourquoi ces vagues géantes atteignent-elles des tailles aussi vertigineuses ? Plusieurs facteurs entrent en jeu, comme la présence de canyons sous-marins profonds qui concentrent l’énergie de l’océan et propulsent les vagues vers des hauteurs spectaculaires. La direction des vents, l’intensité des tempêtes marines, ainsi que la configuration spécifique des fonds marins jouent également un rôle essentiel dans l’apparition de ces phénomènes naturels exceptionnels.
Au-delà de la performance sportive, ces vagues représentent un défi humain et technologique. Les surfeurs professionnels ne se lancent jamais à la légère dans ces aventures extrêmes. Préparation physique rigoureuse, entraînement mental intense, matériel adapté et équipes d’assistance sont indispensables pour affronter ces colosses aquatiques en toute sécurité.
Dans cet article, nous partirons explorer ensemble les dix plus grandes vagues jamais enregistrées à travers le monde, en précisant pour chacune les hauteurs maximales observées ainsi que leurs caractéristiques uniques. Prêt à embarquer pour ce voyage captivant à la découverte des titans de l’océan ?
Sommaire
- 1. Nazaré – Praia do Norte (Portugal)
- 2. Jaws (Peʻahi, Hawaï)
- 3. Mavericks (Californie, USA)
- 4. Teahupo’o (Tahiti)
- 5. Belharra (France)
- 6. Cortes Bank (Californie, USA)
- 7. Waimea Bay (Hawaï)
- 8. Punta de Lobos (Chili)
- 9. Mullaghmore Head (Irlande)
- 10. Shipstern Bluff (Tasmanie)
- Conclusion
- Carte interactive des plus grosses vagues
- FAQ
1. Nazaré – Praia do Norte (Portugal) : la vague la plus haute du monde (30 mètres)
À Nazaré, petite ville côtière du Portugal, se trouve l’un des spots les plus mythiques de l’histoire du surf : Praia do Norte, la plage où déferlent les plus hautes vagues jamais enregistrées. C’est ici que la nature se déchaîne avec une violence spectaculaire, propulsant des vagues pouvant atteindre jusqu’à 30 mètres de hauteur. Le record mondial du surf de grosse vague est d’ailleurs détenu à cet endroit : 26,21 mètres, surfés par Sebastian Steudtner le 29 October 2020.
Le secret de cette vague hors norme réside dans un phénomène géologique unique : le canyon sous-marin de Nazaré, long de plus de 200 kilomètres et profond de 5 000 mètres. Il agit comme un entonnoir qui concentre la houle de l’Atlantique et la redirige brutalement vers la côte, formant ces monstres liquides d’une puissance démesurée.

Le canyon sous-marin de Nazaré, long de 200 km, concentre la houle et crée les vagues géantes de Praia do Norte.
Ce spot attire l’élite mondiale du surf de grosses vagues, comme Justine Dupont ou Kai Lenny, figures emblématiques que nous évoquons aussi dans notre article dédié aux légendes du surf.
Tous viennent défier la reine des vagues. Chaque année, le Nazaré Tow Surfing Challenge met en scène ces affrontements titanesques entre l’homme et la mer. Et grâce à sa situation en bord de falaise, les spectateurs peuvent admirer le spectacle depuis la terre ferme, une rareté dans le monde du big wave surfing.
Nazaré – Praia do Norte est bien plus qu’un simple lieu : c’est un symbole. Celui du dépassement, du respect des éléments, et du lien ancestral entre l’homme et l’océan.
2. Jaws (Peʻahi, Hawaï) : la puissance légendaire du Pacifique (24 mètres)

Une vague de plus de 20 mètres à Jaws, l’un des spots les plus mythiques et redoutés de l’archipel hawaïen.
Située sur la côte nord de l’île de Maui, à Hawaï, la vague de Jaws – connue localement sous le nom de Peʻahi – est l’une des plus spectaculaires et redoutées du globe. Elle peut atteindre des hauteurs impressionnantes allant jusqu’à 24 mètres lors des tempêtes hivernales, offrant un terrain de jeu d’une rare intensité aux surfeurs les plus aguerris.
Ce surnom de « Jaws » (mâchoires, en anglais) lui a été donné en référence à sa brutalité extrême : la vague casse violemment sur un récif proche du rivage, formant des murs d’eau d’une puissance hallucinante. Sa formation résulte d’une interaction complexe entre la houle venue du Pacifique Nord et un fond marin en pente abrupte, provoquant une cassure rapide, massive et souvent imprévisible.
C’est à Jaws qu’a été perfectionné le tow-in surfing, une technique de surf tracté par jet-ski développée dans les années 1990 pour permettre aux surfeurs d’attraper des vagues autrement impossibles à prendre à la rame. Des légendes comme Laird Hamilton, Dave Kalama ou plus récemment Kai Lenny ont marqué ce spot de leur empreinte.
Chaque hiver, lorsque les conditions sont réunies, Peʻahi devient le théâtre d’un spectacle fascinant où se mêlent adrénaline, technique et engagement total. Elle est aujourd’hui considérée comme l’un des temples du surf de grosses vagues, un passage obligé pour tout rider en quête d’extrême.
3. Mavericks (Californie, USA) : le géant imprévisible du Pacifique (18 mètres)

Une session de surf extrême à Mavericks, avec un surfeur lancé sur une vague massive, entouré de jet-skis de sécurité.
Nichée à Half Moon Bay, au sud de San Francisco, la vague de Mavericks est l’un des spots les plus respectés — et redoutés — du monde du surf de grosses vagues. Avec des hauteurs pouvant atteindre 18 mètres lors des fortes houles hivernales, elle incarne la puissance brute de l’océan Pacifique.
La vague se forme à environ 800 mètres du rivage, où la houle s’écrase soudainement sur un récif rocheux sous-marin en pente abrupte. Cette configuration génère une vague dense, froide, épaisse, souvent imprévisible, et accompagnée de courants redoutables. Le danger est tel que plusieurs surfeurs y ont laissé la vie, renforçant encore la réputation de Mavericks.
Mavericks est également le berceau de nombreux pionniers du surf extrême, comme Jeff Clark, qui fut longtemps l’un des seuls à affronter cette vague en solitaire, ou encore Peter Mel et Grant « Twiggy » Baker. La vague est connue pour ses drops vertigineux et son take-off ultra-rapide immortalisée notamment dans le film « Chasing Mavericks », à retrouver dans notre sélection des meilleurs films sur le surf.

Un surfeur professionnel affronte la puissance d’une vague creuse à Mavericks, lors d’une compétition à Half Moon Bay.
Mavericks attire les plus grands noms du big wave surfing. Elle est aussi le théâtre du Mavericks Challenge, une compétition mythique qui ne se tient que lorsque les conditions sont réunies. À la fois légende vivante et défi permanent, Mavericks reste une référence incontournable dans l’univers du surf de l’extrême.
4. Teahupo’o (Tahiti) : la vague la plus dangereuse du monde (15 mètres)

À Teahupo’o, les vagues cassent de façon ultra creuse sur un récif corallien, générant des tubes parmi les plus dangereux au monde.
Située sur la côte sud-ouest de Tahiti, en Polynésie française, Teahupo’o (prononcé « Tcho-po-o ») est sans doute la vague la plus redoutée du monde. Elle peut atteindre des hauteurs impressionnantes allant jusqu’à 15 mètres, mais ce n’est pas tant sa taille que sa forme et sa brutalité qui la rendent célèbre.
Cette vague unique se forme au-dessus d’un récif corallien extrêmement peu profond, parfois à moins d’un mètre sous la surface. Cela provoque une cassure ultra-rapide, avec une lèvre massive et épaisse qui projette des tonnes d’eau en avant, créant un tube aussi magnifique que terrifiant.
Teahupo’o est réputée pour son épaisseur hors norme et la violence de son impact. Un seul wipe-out peut entraîner des blessures graves, voire mortelles, tant les rochers et coraux sont proches. Cette vague ne laisse aucune marge d’erreur, même aux surfeurs les plus expérimentés.

Kelly Slater dans l’un des tubes les plus spectaculaires de Teahupo’o, symbole de maîtrise sur l’une des vagues les plus dangereuses du monde.
Des légendes comme Laird Hamilton ont marqué l’histoire de ce spot, notamment lors de la session historique de 2000. Aujourd’hui, Teahupo’o accueille le Billabong Pro Tahiti, une étape incontournable du championnat du monde de surf, et sera également au programme des Jeux Olympiques de Paris 2024.
À la fois crainte et vénérée, Teahupo’o est plus qu’une vague : c’est une épreuve de vérité. Chaque surfeur qui s’y engage le fait avec un profond respect pour la mer.
5. Belharra (France) : la vague géante du Pays basque (18 mètres)

À Belharra, les surfeurs utilisent souvent des jet-skis pour être tractés sur ces vagues rares et massives au large du Pays basque.
À seulement quelques kilomètres au large de Saint-Jean-de-Luz, dans le Pays basque français, se forme l’une des vagues les plus spectaculaires d’Europe : Belharra. Ce spot rare et mythique peut générer des vagues allant jusqu’à 18 mètres de hauteur, mais seulement lors de conditions très spécifiques.
Contrairement à la majorité des autres vagues de gros, Belharra ne casse pas sur un récif corallien, mais sur un haut-fond rocheux situé en pleine mer. Ce plateau sous-marin provoque une montée soudaine de la houle, générant des vagues massives, épaisses, et longues à la forme caractéristique.
Sa rareté fait sa renommée : Belharra ne se réveille que quelques fois par an, généralement à l’automne ou en hiver, et uniquement lorsque la houle, le vent et la marée sont parfaitement alignés. Ce caractère exceptionnel attire les meilleurs surfeurs européens dès que les conditions sont réunies.

La vague de Belharra ne se réveille que rarement, mais offre alors des visions spectaculaires comme ce tube parfait au large du Pays basque.
Des surfeurs comme Benjamin Sanchis ou Justine Dupont ont dompté cette vague géante, inscrivant Belharra sur la carte mondiale du big wave surfing. Le spectacle est d’autant plus impressionnant qu’il est parfois visible depuis la côte, lorsque les murs d’eau surgissent au large.
Belharra incarne le potentiel souvent méconnu de la France en matière de surf extrême. Sauvage, puissante, imprévisible… elle reste l’un des défis les plus respectés d’Europe.
6. Cortes Bank (Californie, USA) : la vague fantôme au large de l’océan (20 mètres)

Justine Dupont, surfeuse française de grosses vagues, défie un mur d’eau monumental à Cortes Bank, en pleine mer au large des États-Unis.
À plus de 160 kilomètres au large des côtes californiennes, en plein cœur du Pacifique, se cache l’un des spots les plus mystérieux et extrêmes du surf mondial : Cortes Bank. Cette vague, peu connue du grand public, peut pourtant atteindre jusqu’à 20 mètres lors de grosses houles hivernales.
Le phénomène est dû à un récif sous-marin appelé Bishop Rock, qui remonte brutalement à quelques mètres sous la surface. Quand les houles du Pacifique s’y engouffrent, elles explosent en d’immenses vagues d’une pureté et d’une puissance inégalées. Le tout, à des dizaines de kilomètres de toute terre.
Surfer Cortes Bank est un exploit à part entière : il faut plusieurs heures de bateau pour s’y rendre, avec une logistique millimétrée, souvent appuyée par hélicoptère ou jet-skis. Aucun secours n’est immédiat. Seuls les surfeurs les plus expérimentés et organisés peuvent s’y risquer.
Des figures du surf comme Mike Parsons, Brad Gerlach ou encore Greg Long ont osé défier cette vague mythique. Le spot a même été immortalisé dans des films documentaires comme Step Into Liquid et Riding Giants.

Step Into Liquid (2003) est un documentaire culte qui explore la passion du surf à travers les plus belles vagues du monde, dont Cortes Bank.
Isolée, mystique, brutale… Cortes Bank est une légende pour les initiés. C’est la vague de l’extrême solitude, celle que l’on affronte loin des caméras, face à soi-même et à l’océan, dans ce qu’il a de plus pur et de plus impitoyable.
7. Waimea Bay (Hawaï) : le berceau du surf de grosses vagues (15 mètres)

À Waimea Bay, les vagues dépassent parfois les 20 mètres. Ici, une session mythique du Eddie Aikau Invitational, en hommage au légendaire waterman hawaïen.
Située sur la côte nord d’Oʻahu, à Hawaï, Waimea Bay est un lieu historique dans l’univers du surf. C’est ici, dans les années 1950, que les premiers surfeurs hawaïens ont osé affronter des vagues de plus de 6 mètres, donnant naissance à la discipline du big wave surfing.
Aujourd’hui encore, Waimea peut atteindre jusqu’à 15 mètres lors des fortes houles hivernales, et conserve une aura mythique auprès des puristes. Sa vague est puissante, épaisse, et déferle sur un fond de sable et de récif, dans une baie spectaculaire encerclée par les montagnes.
Waimea est aussi le théâtre de l’une des compétitions les plus prestigieuses et les plus rares du monde du surf : The Eddie, en hommage au légendaire sauveteur et surfeur Eddie Aikau. Cette épreuve ne se déroule que lorsque les vagues dépassent 20 pieds hawaïens (environ 6 mètres), ce qui n’arrive que quelques fois par décennie.
Ce spot emblématique est un symbole profond de la culture surf hawaïenne : respect de la nature, courage, transmission des traditions. Des figures historiques comme Greg Noll ou Keala Kennelly y ont laissé leur empreinte, tout comme les générations plus récentes.

Se lancer à Waimea, c’est affronter la puissance brute de l’océan Pacifique. Le spot est connu pour avoir vu naître le surf de grosses vagues moderne.
À Waimea Bay, on ne surfe pas simplement une vague. On entre dans l’histoire d’un lieu sacré, chargé de spiritualité, où le surf est bien plus qu’un sport : une offrande faite à l’océan.
8. Punta de Lobos (Chili) : la perle sauvage du Pacifique Sud (10 mètres)

Punta de Lobos est l’un des spots les plus emblématiques d’Amérique du Sud, avec des vagues puissantes qui attirent les meilleurs surfeurs du monde entier.
À proximité de la ville de Pichilemu, sur la côte centrale du Chili, Punta de Lobos est l’un des spots les plus emblématiques d’Amérique du Sud. Ici, les vagues peuvent facilement atteindre 10 mètres lors des grosses houles du Pacifique Sud, avec une régularité qui en fait un véritable aimant à surfeurs.
Punta de Lobos se distingue par la beauté brute de son environnement : falaises escarpées, formations rocheuses appelées “los Morros”, végétation semi-désertique… Le décor est aussi impressionnant que les vagues elles-mêmes, qui déroulent de longues gauches puissantes, idéales pour les adeptes du surf de grosses conditions.
Ce spot est également devenu célèbre grâce à l’un de ses enfants du pays : Ramón Navarro, big wave rider chilien reconnu à l’international. Son engagement pour la préservation de Punta de Lobos face aux menaces immobilières a permis au site d’être classé Réserve mondiale de surf, un label environnemental prestigieux.
Punta de Lobos accueille aujourd’hui des compétitions internationales, attire les caméras du monde entier et reste un pilier du surf engagé et durable. On y vient autant pour la vague que pour ce qu’elle représente : un équilibre entre nature, tradition et sport de haut niveau.
Sauvage, accessible, respectée… Punta de Lobos prouve que le surf de grosses vagues ne se limite pas à l’hémisphère nord. Elle incarne une autre vision du défi : plus ancrée, plus humaine, mais tout aussi spectaculaire.
9. Mullaghmore Head (Irlande) : la déferlante sauvage de l’Atlantique Nord (15 mètres)

Mullaghmore Head, sur la côte nord-ouest de l’Irlande, est un spot de surf extrême où la houle de l’Atlantique se transforme en vagues monstrueuses.
Au nord-ouest de l’Irlande, dans le comté de Sligo, se trouve un spot encore relativement méconnu mais redoutable : Mullaghmore Head. Cette vague brutale peut atteindre jusqu’à 15 mètres lors des puissantes houles venues de l’Atlantique Nord, faisant de ce lieu l’un des plus extrêmes d’Europe.
Mullaghmore casse sur un récif rocheux situé à faible profondeur, provoquant une cassure rapide et violente. Elle est réputée pour ses tubes massifs et son take-off vertical. Les conditions sont souvent hostiles : eau glaciale, vents forts, courants puissants et météo capricieuse rendent chaque session très engagée.
C’est dans les années 2010 que ce spot a commencé à faire parler de lui, notamment grâce aux performances du surfeur irlandais Conor Maguire. En 2020, il y a surfé une vague estimée à plus de 18 mètres, un exploit qui a fait le tour du monde et mis définitivement Mullaghmore sur la carte du big wave surfing.
Ce spot attire désormais des riders venus de toute l’Europe, en quête de sensations fortes dans un décor mystique de falaises battues par le vent. Son caractère isolé et brut renforce encore sa réputation de vague pour surfeurs déterminés et bien préparés.
Mullaghmore Head incarne une autre facette du surf de grosses vagues : celle de la confrontation à l’élément dans toute sa rudesse, au cœur d’un paysage austère et fascinant. Une vague qui impressionne autant qu’elle inspire.
10. Shipstern Bluff (Tasmanie) : le monstre imprévisible d’Australie (12 mètres)

Shipstern Bluff, en Tasmanie, est connue pour ses vagues mutantes à plusieurs lèvres, aussi impressionnantes que dangereuses.
Perchée sur les falaises isolées du sud-est de la Tasmanie, Shipstern Bluff est l’un des spots les plus redoutés et originaux du surf extrême. Lors des plus grosses houles, cette vague monstrueuse peut atteindre jusqu’à 12 mètres, mais c’est surtout sa morphologie unique qui la rend célèbre.
Contrairement aux autres vagues, Shipstern Bluff présente ce que les surfeurs appellent des marches — des ondulations et cassures secondaires imprévisibles sur la face de la vague. Résultat : une descente en zigzag, ultra-technique, qui demande un sens de l’équilibre exceptionnel et des réflexes millimétrés.
Ce spot est également l’un des plus extrêmes au monde en raison de ses conditions d’accès difficiles : il faut marcher plusieurs heures dans un environnement hostile ou se faire déposer par bateau, le tout dans des eaux glaciales infestées de phoques… et de requins.
Malgré cela, des surfeurs de renommée mondiale comme Mark Mathews, Russell Bierke ou encore Mick Fanning ont relevé le défi de Shippies, offrant au monde des images saisissantes de courage et de technique pure.

Shipstern Bluff en action : le surfeur se retrouve déséquilibré par les marches d’eau imprévisibles qui rendent ce spot unique au monde.
Avec sa beauté sauvage, sa dangerosité extrême et son caractère unique, Shipstern Bluff est bien plus qu’un simple spot : c’est une légende vivante du surf australien, une vague qui ne ressemble à aucune autre sur la planète.
Conclusion : ces géants de l’océan qui défient l’impossible
À travers ce classement des 10 plus grosses vagues du monde, une chose est sûre : l’océan n’a pas fini de nous impressionner. Ces titans liquides, qu’ils se lèvent à Nazaré, à Jaws, à Mullaghmore ou à Shipstern Bluff, rappellent à quel point la nature peut être aussi sublime qu’impitoyable.
Pour les surfeurs, ces vagues ne sont pas de simples murs d’eau : elles sont des rites de passage, des défis physiques et mentaux, et des expériences de vie inoubliables. Chaque vague représente une combinaison unique de science, d’intuition, de respect et de dépassement de soi.
Ce classement met aussi en lumière la diversité géographique de ces monstres marins : de l’Europe au Pacifique Sud, en passant par les côtes nord-américaines, les vagues géantes se lèvent partout sur le globe, rappelant que l’océan est un terrain de jeu universel… mais qui ne pardonne pas.
Observer ces vagues, c’est admirer le pouvoir brut de la nature. Les affronter, c’est entrer dans une autre dimension. Dans tous les cas, ces vagues géantes continueront de nourrir les rêves, les légendes et les vocations.
Si vous rêvez de défier un jour ces géants, commencez par les bases : apprendre à surfer est la première étape vers les grosses vagues.
Carte interactive des plus grosses vagues du monde
Explorez les 10 spots de surf les plus mythiques de la planète grâce à cette carte interactive. Chaque repère vous emmène à la découverte des vagues géantes évoquées dans notre classement : du Portugal à Tahiti, en passant par Hawaï, l’Irlande ou encore le Chili.
Cliquez sur un spot pour afficher sa localisation précise. Une manière visuelle et immersive de plonger dans l’univers du surf de grosses vagues.
FAQ – Les vagues géantes en surf
Quelle est la plus grosse vague jamais surfée ?
La plus grosse vague jamais surfée a été enregistrée à Nazaré, au Portugal, avec une hauteur de 26,21 mètres. Elle a été surfée par Sebastian Steudtner en 2020, un record officiellement reconnu par le Guinness World Records.
Où se trouvent les meilleures vagues pour le surf de grosses vagues ?
Les meilleurs spots de grosses vagues se trouvent à Nazaré (Portugal), Jaws (Hawaï), Mavericks (Californie), Teahupo’o (Tahiti), et Mullaghmore (Irlande), réputés pour la taille et la puissance de leurs vagues.
Comment les vagues géantes se forment-elles ?
Les vagues géantes sont provoquées par la combinaison de tempêtes océaniques, de vents puissants et de reliefs sous-marins spécifiques, comme les canyons ou les récifs, qui amplifient la houle.
Est-il possible de surfer des grosses vagues quand on débute ?
Non, le surf de grosses vagues est réservé aux surfeurs très expérimentés. Pour commencer, il faut d’abord apprendre les bases du surf dans des conditions faciles. Consultez notre guide pour bien débuter : Comment apprendre à surfer.
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