La Team SurfShop.fr à du récemment quitter sa douce et tendre région PACA pour rejoindre le sud de l’Espagne et plus précisément Tarifa à l’occasion du meeting Goya 2020 (la marque ayant déménagé son siège là-bas). C’est en mai dernier que Xavier et moi-même avons été invité par Lalo et Francisco Goya, dans le but de découvrir la dernière collection de la marque qui sera en place pour les 2 prochaines années. Lors de notre voyage, nous avons eu la chance de découvrir cette région andalouse réputée pour son charme et ses villes typiques. Mais c’est bien à l’arrivée de notre destination finale que nous avons compris où nous sommes, le paradis des sports nautiques en plein détroit de Gibraltar. Mais nous n’allons pas tout vous dévoiler dans l’introduction, nous allons procéder étape par étape.

L’entrée de la ville andalouse par la route principale.

Connue et reconnue dans le Monde entier comme étant « la Mecque du windsurf » (et du kitesurf), cette ville ne nous a pas laissé indifférent lors de notre trip. Explications…

1.      Le voyage de la France jusqu’à Tarifa en Espagne

8h du matin, alors que nous quittons nos cocons familiaux, Xavier et moi-même nous donnons rendez-vous à l’aéroport Nice Côte D’Azur (ou NCD pour les intimes). Malgré le fait que celui de Nice soit dans le top 3 des plus grands aéroports, il n’y a que très peu de vol direct vers l’Andalousie (Séville ou Malaga). Nous voilà donc à attendre notre avion avec une étape par Barcelone puis par Séville pour ensuite finir le reste du chemin en voiture (Fiat 500…) direction Tarifa.

Petite anecdote de voyage, à cette période de l’année à Nice il faisait autour des 18-22 degrés. Nous sommes restés surpris par les 35° à notre arrivée à Séville (la raison est simple, il y avait un micro climat ce jour là et Séville étant une cuvette, la chaleur était suffoquant). Le temps de louer notre voiture face à l’aéroport de Séville-San Pablo (qui doit être vieux, très vieux) et nous voilà parti pour plus de 2h de routes vers Tarifa.

Une fois en voiture, nous n’avons eu que très peu de temps pour découvrir le paysage. Tout au long de la route vous pourrez voir toutes sortes d’animaux des chevaux,  des taureaux et surtout des éoliennes ! Partout ! Et là vous vous direz « ok je suis bien dans la région du vent ».

Tarifa annonce la couleur avec un vent qui décoiffe déjà les palmiers.

Jour 1 : L’arrivée dans la ville et la découverte de l’Hostal Tarifa

A mesure que nous nous rapprochions de Tarifa, la température baissait (logique, la mer joue son rôle) et nous arrivons enfin à destination après plus de 2h d’une route plutôt agréable. Sur les derniers kilomètres, nous avons remarqué des champs avec beaucoup de caravanes aux effluves de wax. A l’entrée de la ville nous avons été frappé par le nombre de shops et de panneaux publicitaires des marques de glisse. Sur la route principale nommée « Calle Batalla del Salado » il doit y avoir plus d’une trentaine de surf shop et pro shops collés les uns aux autres. Goya, Brunotti, Duotone,ION, Mystic etc.

En début d’après-midi nous nous garons à l’hôtel et partons explorer quelque peu la ville et nous comprenons très vite que le vent est partout ! 40 nœuds le premier jour sur les spots et quasiment la même chose dans toutes les rues de la ville.

Nous retournons ensuite à l’hostal Tarifa, hôtel 2 étoiles qui venait tout juste (en mai 2019) de terminer ses rénovations. C’est un hôtel très agréable et qui possède un rapport qualité/prix très intéressant. Comptez 50€ la nuit par chambre, pour un hôtel de centre-ville très bien placé, c’est plus que raisonnable. Chambres spacieuses, parking et service très agréable.

Cet hôtel en plein centre-ville fût une agréable découverte. Ami rideurs, allez-y sans soucis !

Autre avantage de cet hôtel est la mise à disposition d’un local dédié aux matériels de glisse. Vous pourrez y ranger tout votre matériel gratuitement. Nous allons cependant terminer sur un point négatif (et quelque peu franchouillard) : le petit déjeuner. Ami(e)s des croissants et autres viennoiseries vous serez déçu par la qualité des aliments proposés. Tant pis, nous ne pouvons pas tout avoir surtout que l’hotel est quand même top et puis le vent reste le plus important !

Jour 2 : La découverte du spot « La Duna » et la Playa Valdevaqueros

Nommé « La Duna » en raison de cette dune présente sur cette très grande plage où les plus grandes marques de windsurf et kitesurf sont représentés. Mêlant promeneurs et amateurs de sports de glisse, nous avons passé 3 jours entiers sur ce spot (ou sur cette plage) à rider comme jamais. 40 nœuds le premier jour, 30 nœuds le second et la même chose le 3^ème jour. Une pure folie. Il faut dire qu’à Tarifa la meilleure saison se situe entre Avril et Septembre et que nous sommes tombés en plein dedans !

Appelé Las Dunas par les locaux, ce spot a un plan d’eau à clapot avec un vent off ou side off. Il est adapté à tous les profils de rideurs en fonction des conditions (parfois trop extrême).

9h du matin, 25 nœuds et tout va bien à Las Dunas.

Nous avons ensuite déjeuné le midi avec tous les shops européens distributeurs des marques Quatro/Goya/MFC dans la paillote « Volare » de La Duna où l’équipe avait préparé un plat typique de l’Espagne (réponse en image ci-dessous). Nous sommes d’ailleurs tombé sous le charme de l’équipe de cette paillote, souriant et toujours disponible.

Après 3h de session ce jour-là, la paëlla andalouse de La Duna est « passée crème ».

L’après-midi, nous avons jonglé entre présentation des nouveautés de la marque et session de test du matos 2020/2021 dans un vent allant jusqu’à 40 nœuds une fois midi passé.

Après plus de 5 heures sur place, nous regagnons rapidement notre hôtel au cœur de ville pour aller dîner dans la vieille-ville (clairement le plus bel endroit de la ville nous en parlerons plus tard). Nous tombons dans un restaurant nommé « Braseria Vaca Loca » (oui, le nom n’est pas très folichon car il se traduit par « La vache folle ») qui propose une très belle carte avec juste ce qu’il vous faut pour vous rendre heureux (et des viandes succulentes malgré le nom bizarrement choisi). Tout cela pour un prix moyen à 17€ pour manger une très bonne viande, très bonne adresse. Nous regagnons ensuite l’hôtel car après 7h en navigation, nous sommes HS.

La carte des grillades du restaurant « La Vache Folle » à la porte de Jerez.

Jour 3 : De retour à la Duna pour une session de folie

Nous étions en meeting toute la matinée avec Keith Teboul qui nous présentait les différentes shapes de la dernière collection Quatro/Goya et KT Surf. Beaucoup de nouveautés et un design toujours aussi agréable font de ces marques des incontournables dans le monde. Il faut dire que pour beaucoup le shapeur est le plus grand de tous les temps. Quelques heures après le début du meeting, ce dernier s’acheva pour laisser place à la traditionnelle pause-déjeuner. Un peu comme des joueurs de l’équipe de France avant un match important.

Quatro, probablement la plus radicale des marques. From Maui with love.

Alors qu’il y avait un petit 25 nœuds le matin, à la fin du meeting le vent se stabilisa à 35 nœuds jusqu’à 18h.

Le meeting Goya Windsurfing terminé, place à l’action avec les phases de test !

Des conditions parfaites pour que Xavier puisse tester les planches et voiles sous toutes les coutures. D’ailleurs il ne voulait plus partir.

Fringe, Banzai ou encore Custom : Tout a été passé au crible par notre expert Windsurf.

Ce jour là Xavier tomba sous le charme du matos proposé par la marque. Les voiles, comme les planches, sont d’une performance extrême et suivent une logique de conception du début à la fin. Qualitatives et rapides, les créations de la marque ne cessent de nous étonner, surtout dans ces conditions idéales.

Jour 4 : La dernière session à Las Dunas aux gouts de surf-foil et SUP

De retour sur le spot le plus populaire de la ville (malgré l’interdiction du kite en été) où se trouve toujours au pied des imposantes dunes. Pour info, dans presque toutes les directions du vent, il y a une mise à l’eau sablonneuse sous le vent (un excellent coussin de sécurité, surtout avec les rafales du Levante) Même en Levante fort, les conditions sont principalement du freeride (seule une grosse houle ou Poniente peut fournir un grand shorebreak). Les vraies vagues sont très rares, mais il y a beaucoup de clapot pour sauter, ça devient plus gros plus loin.

Néanmoins, ce jour là le vent était faible, trop faible. Du coup le meeting a tourné autour de la marque MFC et de son dernier foil, le ONE 7 racing pour que nous puissions le tester en lightwind. Xavier se lança donc au test de ce foil (une réussite mais ce n’est pas le sujet ici).

De mon côté j’en ai profité pour tester la gamme de Stand-Up Paddle de la marque Quatro sur un étang d’eau nommé «  Rio Del Valle » qui entoure la paillote. Agréable, avec de beaux paysages et de belles verdures, ce fût un moment agréable. Cet étang est parfait pour les enfants et les non-initiés aux sports nautique qui peuvent s’amuser en attendant le retour du rideur. Un bon coin pour tous les membres de la famille donc.

Pas de vent = Foil et SUP. Tarifa n’échappe pas non plus à la règle.

Le soir même, nous sommes invités à dîner dans un cadre idyllique à quelques mètres du spot. Il s’agit d’un hôtel qui se nomme « Punta Sur ». L’hôtel est très jolie et la nourriture est plutôt bien faite (en tant que français mes attentes culinaires sont assez élevés). Le cadre est sublime avec un jardin où vous pourrez voir (et surtout entendre) des paons. Sans l’avoir testé, l’hotel est rider friendly et dispose d’endroits pour entreposer votre matos. Plus onéreux que celui où nous résidons, il est tout de même plus classe et plus proche du spot où vous pourrez vous y rendre (quasiment) à pied.

Un petit souvenir de l’hôtel Punta Sur avec la fameuse mascotte !

Jour 5 : La découverte du spot Los Canos de Meca

Au matin du 5^ème jour nous nous réveillons avec un vent constant de 40 nœuds, une pure folie. Nous décidons donc de nous rendre dans l’un des spots les plus célèbres du coin où kiteurs et windsurfeurs s’y rendent par centaines : Los Canos de Meca.

Los Canos est un spot mondialement connu et reconnu pour ses conditions souvent extrêmes.

Situé entre Tarifa et Cadiz, Canos de Meca en Andalousie est un reef break exposé qui a un surf assez fiable. L’hiver et le printemps sont les meilleurs moments de l’année pour rider là-bas. La meilleure direction du vent est du nord-est, avec un peu d’abri ici contre les vents d’ouest. La plupart des vagues ici proviennent de vagues de fond et l’angle de houle optimal vient du sud-ouest. Le récif droit et le récif gauche se brise mieux. Attention toutefois, ce spot est très souvent surpeuplé et les roches à proximités sont un danger.

Un spot à faire et à refaire. Vigilance reste de mise ici.

Jour 5 : A la découverte de Tarifa et de la Puerta de Jerez

Quand vous arrivez aux portes de la vieille-ville, vous faites face à un monument sublime nommé « Puerta de Jerez » . C’est un véritable musée à ciel ouvert avec une entrée qui symbolise la proximité du monde arabe, elle donne envie d’aller visiter et on n’est pas déçu, bien au contraire. LA vieille ville de Tarifa se distingue vraiment du reste de la ville. Une fois la porte passée, vous ne savez plus si vous êtes en Espagne ou au Maroc…C’est juste sublime.

Des rues étroites et souvent ombragées pour lutter face aux chaleurs de l’été.

Après quelques mètres dans la vieille ville où vous passerez devant de nombreux bars et restaurants cachés dans les petites artères qui composent cet endroit historique. Très animés les soirs de printemps et d’été, les gens se mêlent dans ses rues chantantes et parcourent les différents commerces. En continuant votre visite, vous tomberez ensuite dans un endroit très célèbre qui s’appelle « Mirador Africa ». C’est en quelque sort le bout de l’Espagne, mais c’est surtout le lieu en Europe le plus proche de l’Afrique !

Nous avons activé notre géolocalisation pour mettre en évidence la proximité avec Tanger.

Au bout de la vieille-ville, vous pourrez voir (clairement) le Maroc en face. Encore une rason de plus d’admirer les paysages et de surfer la tête dans les nuages.

C’est ici également que la mer Méditerranée et l’Océan Atlantique se croise formant une zone complexe où de nombreuses espèces aquatiques trouvent leur bonheur (requins y compris). Comme nous, cette visite vous marquera par l’architecture typique de l’Afrique du Nord.

Maison blanches, toits plats et bancs en mosaïques. L’Andalousie apporte un dépaysement total.

Jour 6 : Dernier jour avant le départ de Tarifa

C’est une journée alliant briefing de la marque et cohésion entre SurfShop.fr et les différents interlocuteurs français qui représentent le groupe Goya. Nous sommes invités dans un restaurant typique de l’Andalousie : « El Rancho ».

Restaurant traditionnelle andalou, El Rancho diffuse également la corrida à la télévision

Ce fût une surprise si ce n’est un choc de voir lors du repas des images de corrida qui passaient à la télévision. Dans ce cadre typique de l’Andalousie, où des plats locaux étaient servis, nous avons pu savourer de nombreux mets. Ce restaurant est avant tout un véritable Ranch où vous pourrez croiser plusieurs animaux, dont une cigogne. Vous apercevrez également la tenue d’un toréro, véritable institution pour les propriétaires de ce commerce.

Juste le temps de remercier tout l’équipe de Goya qui a trouvé refuge à Tarifa juste après avoir quitté Barcelone. C’est à notre tour maintenant de rejoindre Barcelone, escale obligatoire pour rentrer à notre Showroom de Villeneuve-Loubet. Ce dernier périple ne fût pas parfait, la compagnie aérienne Vuelig accusant de nombreux retards et provoquant même une rébellion des passagers (locaux) criant des « es un escándalo » excédés par l’attente, la révolution était proche. Non sans encombre, nous voilà de retour dans les Alpes-Maritimes, décidés à promouvoir ces marques pour lesquelles nous avons encore et toujours un véritable coup de cœur.

Nous quittons donc cet endroit qui est véritablement le « paradis des rideurs ».

Tarifa est et restera la ville N°1 en Europe pour les sports nautiques comme la planche à voile, le Kitesurf ou encore le Surf dans toute l’Europe. Les rideurs et surfeurs du monde entier se donne rendez-vous ici. Que ce soit dans une tente de camping, dans son van ou dans un hôtel 4 étoiles, le principal c’est de naviguer et là-bas, il y a de quoi ! Chaque rue, chaque plage, chaque spot était sous un minimum de 25 nœuds la quasi-totalité de notre séjour. Que dire de plus ? Si vous voulez vous amuser simplement et à coup sûr, foncez à Tarifa !

Si vous avez des questions ou besoin de plus de renseignement, notre équipe reste disponible par téléphone au 04.93.98.57.17 ou par email sur [email protected].

A bientôt sur l’eau !

Sébastien – Team SurfShop.fr